Non content de faire comme tout le monde, c’est à dire m’octroyer un mois de pause sur le blog (genre c’est pas non plus la fin du monde me direz vous), je vais en plus dire comme tout le monde : C’est la rentrée ! vive le soleil qui se couche de plus en plus tôt, la reprise du boulot et les impôts, joie et bonheur dans ton slip tâché !
Après quelques jours passés en Italie (ça c’est uniquement pour faire chier ceux qui n’ont pas pu partir en vacances, je sais je suis odieux niark niark 😯 ) et quelques jours de repos, me voici tout revigoré tout beau (merci la coiffeuse) pour cette rentrée 2010-2011. Bon comme vous l’avez peut être remarqué, mon cerveau fuse dans tous les sens. Le court métrage en est au même point, mais je compte bien le reprendre quand le temps me le permettra. La série Ghosts a été ralenti par manque de créativité tout simplement, mais également car mon activité photographique évolue à petits pas, et je dois conjuguer avec mes envies artistiques, mon boulot, et il faut bien le dire la vrai vie.
Mais si il y’a bien quelque chose que j’aime faire, avec plus ou moins de qualité, c’est de vous proposer chaque mois les petit trucs que j’ai kiffé comme on disait en l’an 2000. Et comme les jours avancent, il arrive le moment, indéniable de vous présenter les coups de cœur du mois d’août !
La série TV du mois : Fringe
Pour commencer, je n’aime pas Fringe. Enfin c’est ce que j’ai dit au bout du troisième épisode, il y’a un an presque jour pour jour. Le rapprochement obligatoire avec les X-files de mon enfance, les sujets paranormaux que je connais déjà sur le bout de mes doigts, bref ça sent le réchauffé, et si le réchauffé ne fait pas mouche rapidement, je lâche (idem avec le remake de V). Et puis, comme on dit qu’il n’y a que les cons qui ne changent pas d’avis, j’ai repris peu avant les vacances Fringe, car comme un aliment que je n’aime pas, j’essaye de le goûter à nouveau quelques années plus tard pour être sûr que je n’aime pas. Et des fois on se met à aimer. C’est ce qu’il s’est passé ici.
La sauce à pris Fringe, bien que pour moi ayant une filiation à X-Files, et une structure d’épisode assez répétitive, à quelque chose qui accroche plus. Une histoire de fond assez bien ficelé, des personnages au début basiques, mais qui se révèlent au fur et à mesure des épisodes des caractères profonds. Appréciable aussi les effets spéciaux qui ne sont finalement pas sur-abusés, et qui viennent ponctuer l’histoire, un peu à l’instar de Lovecraft où finalement tout est dans le Subjectif.
Un série donc qui traite de la Science Fiction moderne, dans un avenir très proche, ou les nouvelles technologies apportent un plus un l’homme, mais ou également des sociétés occultes et peu scrupuleuses, prennent l’humanité comme un vaste terrain de jeu, sujet à toute les expériences possible et inimaginable. On y traite de combustion spontané, télékinésie, mais également de nano-technologie, bref tout les grands courants du mouvement cyberpunk (un poil plus propre).
Enfin pour finir Fringe c’est entre autre J.J Abrams (Lost, Alias, Cloverfield ou encore le reboot de Star Trek), Kurtzman et Orci (eux aussi aux commandes d’Alias, et scénariste des deux films Transformers) soit une bonne brochette de scénariste. Je me suis donc gavé avec la saison vu en 3 semaines, et j’attaque ma deuxième saison qui commence fort.
note : [rating stars= »6″]
Le film du mois : L’imaginarium du Dr Parnassus
A chaque film de Terry Gilliam, je suis un peu comme un enfant attendant son cadeau de noël. Pour ceux qui ne le connaissent pas (honte à vous :???:) Terry Gilliam pour résumer c’est un Monty Python, qui n’a pas été forcément le mec le plus productif, contrairement a John Cleese, mais qui à su créer de petits chef d’œuvre, tel que Brazil, The fisher King, L’armée des 12 singes, Las vegas Parano bref si vous ne connaissez pas un de ces films, vous pouvez éteindre votre télé et aller vivre avec les mormons.
L’Imaginarium du Docteur Parnassus et donc le nouveau bébé de Sir Gilliam, et c’est avec beaucoup de retenu que je me suis plongé dedans (après avoir vu la bande annonce). Point de sonbres et glauques décors, point de folie Gilliam-esques, ni d’univers psychédéliques sous acides. Quoi que …
Dans le monde d’aujourd’hui, le docteur Parnassus, âgé de 1000 ans, est à la tête d’une troupe de théâtre ambulant qui offre au public l’opportunité d’aller au-delà de la réalité en franchissant un miroir magique. Parnassus possède le don de guider l’imagination des autres suite à un pacte scellé avec le Diable. Or le Diable vient désormais récolter sa part du contrat, c’est-à-dire la fille du docteur, Valentina. La troupe, aidée par un mystérieux étranger nommé Tony, va voyager à travers des mondes parallèles pour sauver la jeune fille.
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C’est donc un conte que nous propose cette fois-ci Terry Gilliam, emporté par un troupe d’acteur attachants. Le personnage de Tony est interprété par pas moins de 4 acteurs (Heath Ledger, Johnny Depp, Jude Law et Colin Farrell rien que ça) ceci étant lié à la regretté disparition de Heath Ledger avant la fin du tournage. Lorsqu’on passe de l’autre coté du miroir, on se retrouve projetés dans un tableau de Dali, perdus dans la folie créatrice de notre réalisateur préféré.
Bref un très jolie histoire, quelque peu surprenante au premier abord, mais par laquelle on se laisse bercer sans hésiter.
note : [rating stars= »6″]
Le jeu du mois : Starcraft II : Wings of Liberty – Pc
Starcraft est un « bon vieux » titre qui évoque à n’importe quel gamer la nostalgie, mais également démocratisation du jeu vidéo en tant que sport, bref un des pilier du jeu de stratégie. Alors que dire lorsque Blizzard, le grand studio (quoi que je dirais bien l’énorme aujourd’hui) nous fait parvenir la suite de ce monument, après « seulement » 12 petites années d’attente … 😯
Une bombe atomique, moi je vous le dit, une bombe. Rien qu’à voir les ventes, 1,8 million de jeux vendus le premier jour, le meilleur démarrage pour un jeu PC (étant passé devant les Sims :up:) en Occident, et le meilleur démarrage d’un jeu, toutes plateformes confondus sur 2010.
Mais qu’est-ce qui fait ce résultat. Eh bien tout d’abord, le premier du nom avait été la référence du STR (jeu de stratégie temps réel) au point d’avoir 300 joueurs professionnels de Starcraft en Corée ou encore être utilisé par l’U.S. Air Force pour entrainer les nouveaux officiers à la stratégie en période de crise.
Pour les simples gamers, comme nous autres, c’est surtout la suite de l’histoire tant attendu. C’est la lutte entre diverses factions et races de l’univers. Les humains se frittant entre eux, les vilains Zergs se nourrissants des ressources humaines ou non) des planètes, guidés par l’ex belle Kerrigan, tombé dans leur griffes dans le premier volet, et enfin les Protoss, race ancienne, presque amicale, mais à qui il ne faut pas aller voler leurs anciens artefacts aux mystérieux pouvoirs, sous peine de se faire défoncer la babasse comme on dit par ici.
Blizzard bien qu’ayant re-stylé graphiquement le jeu de manière somptueuse, n’a pas changé une formule qui gagne. Les nouveaux joueurs pourront découvrir un STR de très bonnes facture, et les acharnés retrouverons sans problèmes les unités, les constructions qui étaient dans le premier volet, avec quelques améliorations. Les niveaux sont toujours aussi prenant, et prévoit de longues heures de jeux (paye tes missions de 45 minutes, repoussant les attaques répétitives de zergs !! 😕 ), bref un must-have dans votre Ludothèque.
note : [rating stars= »6″]
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