Ma bonne ville de Dole (Jura) a eu la bonne idée d’organiser chaque mardi durant l’été, des concerts gratuits de toutes sortes (exit le rock et le métal). J’ai donc été faire un tour au concert de Yules il y’a quelques semaines, histoire de me faire la main en photographie de concert. Car on ne le dira jamais assez, il faut de la pratique, encore et toujours, pour faire de belles photo. Et comme j’ai peu d’expérience en concert, quand j’en ai l’occasion, je pratique.

Hier soir, dans la cour du cloitre de la visitation, avait lieu le concert de Fayçal Salhi et son Quintet. Compositeur et joueur de Oud, Fayçal Salhi a déjà voyagé, et fait voyager ses auditeurs sur 4 continents, autant de publics différents, et unanimes dans l’enthousiasme suscité par cette fusion entre jazz et musiques d’Orient.

6050858252_e37de0c7dc_oJ’avoue que l’intitulé Jazz /World m’a interpellé, et étant dispo et motivé, je me suis rendu sur place. Comme vous l’avez déjà remarqué, ici c’est plutôt Rock, bière et groupies, et pourtant, j’avoue que je n’ai pas été indifférent au son du Quintet. Cette musique claire, voyageant tantôt dans le désert du Sahara, tantôt dans le jazz de la nouvelle Orléans, le mélange sonore est culturel est relativement bien mené.

Concernant la technique photographique, je n’aurai qu’un mot à dire : plus d’ISO ! En effet, je m’étais déjà retrouvé coincé pour le concert de Yules, en intérieur, avec mes malheureux 3200 ISO forcés sur l’Eos 40D. Même avec le 70-200 f/2,8 (non IS)  on tombe régulièrement a 1/125, 1/160, et du coup le moindre tremblement ne pardonne pas. Et comme votre serviteur sucre déjà les fraises (en plus d’un nombre incalculable d’autres tares) la photographie à faible luminosité devient un exercice périlleux.

Toutefois, je ne me suis pas démonté, en bloquant l’appareil photo avec la courroie appuyé sur mon coude, ou d’autres subterfuges, j’ai pu tirer quelques clichés dont je suis fier, comme la photo de la violoncelliste ci-dessus. Comme on le dit trop peu, avant les photographes n’avaient pas notre technologie, et pourtant arrivaient tout autant à faire des clichés fabuleux. Alors pourquoi pas nous ? Mais je développerai cela dans un prochain article.